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Vidéo Dans un camp jordanien, il forme les enfants au kick-boxing

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Il a fui la guerre en Syrie en janvier 2013 pour sauver sa famille. Depuis, Captain Ali forme les enfants de ce camp de 80 000 réfugiés au kick-boxing. Pendant ce temps-là à Zaatari, au milieu du désert jordanien...
VIDEO. Dans un camp jordanien, il forme les enfants au kick-boxing Il a fui la guerre en Syrie en janvier 2013 pour sauver sa famille. Depuis, Captain Ali forme les enfants de ce camp de 80 000 réfugiés au kick-boxing. Pendant ce temps-là à Zaatari, au milieu du désert jordanien... (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Il a fui la guerre en Syrie en janvier 2013 pour sauver sa famille. Depuis, Captain Ali forme les enfants de ce camp de 80 000 réfugiés au kick-boxing. Pendant ce temps-là à Zaatari, au milieu du désert jordanien...

"Le sport est un outil puissant d'éducation. Et comme je suis un promoteur de la paix, mon rôle et mon objectif sont d'encourager et d'amener les enfants, les jeunes et leurs parents à s'instruire, à aller à l'école, à les encourager, à les suivre pour qu'ils s'instruisent davantage. C'est très important pour construire l'avenir." Lui, c'est Ali. Il est Syrien et vit depuis 8 ans dans le plus grand camp de réfugiés du Moyen-Orient. Mais ici, il est surtout connu comme "Captain Ali". À Zaatari au milieu du désert jordanien, il forme les enfants de ce camp de 80 000 habitants au kickboxing, une discipline qu'il a apprise en regardant des vidéos sur Internet. Le programme est conduit par l'organisation Peace and Sport qui prône la paix par le sport.

Captain Ali développe en parallèle des cours de kick-boxing, un programme d'autodéfense pour les petites filles. "L'autodéfense et le sport sont très importants pour l'émancipation des filles", estime-t-il. Ali a fui la guerre en Syrie en janvier 2013 avec sa famille pour leur sauver la vie. "Je souhaite pour moi, pour ma famille et pour mes filles d'avoir une chance de voyager, de se réinstaller, de vivre mieux, avec un bon avenir pour ma famille et mes enfants, d'oublier les mauvais souvenirs et de vivre en paix", confie-t-il.

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