Zurich renonce à accueillir des migrants dans des cabanes Ikea jugées "facilement inflammables"
Le fabricant suédois s'est défendu, samedi, contre les accusations de la ville suisse, qui comptait héberger des migrants dans 62 de ces maisons à partir de janvier.
L'initiative a fait long feu. La ville suisse de Zurich a renoncé, vendredi 18 décembre, a héberger des demandeurs d'asile dans des cabanes fournies par Ikea, et présentées le matin même. Des tests ont montré qu'elles étaient "facilement inflammables". La Fondation Ikea a défendu, samedi, ses structures, déjà utilisées dans de nombreux camps de réfugiés.
Les 62 maisonnettes de 17,5 m2, prêtes à monter et peu onéreuses, auraient pu accueillir 250 migrants à partir de janvier. "Nous devons accueillir 40% de demandeurs d'asile en plus en deux mois, donc nous avons dû agir rapidement pour trouver la meilleure solution", explique un conseiller municipal. Suite à ces tests négatifs, un autre canton suisse a renoncé à utiliser les cabanes Ikea.
1 200 de ces cabanes installées en Grèce depuis cet été
"Nous ne pouvons faire aucun commentaire avant d'avoir reçu la traduction du rapport sur les résultats et la méthode utilisée pour conduire ces tests d'incendie", a commenté l'entreprise suédoise. "Le matériau dépasse les niveaux requis de sécurité pour ces logements provisoires" selon les normes européennes, a assuré une responsable.
Ces cabanes ont déjà été déployées par centaines dans des camps de réfugiés au Tchad, en Ethiopie et en Irak, et 1 200 de ces maisonnettes ont été montées en Grèce depuis cet été pour accueillir le flux croissant de migrants. Elles sont produites dans le cadre du projet "Better Shelter", une collaboration entre la Fondation Ikea et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
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