Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo Migrants secourus en Méditerranée : Guillaume Larrivé refuse le "piège" d'une "gestion au cas-par-cas"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Guillaume Larrivé, candidat à la présidence des Républicains, a esquivé mardi la question de franceinfo sur le sort des 500 migrants à bord des navires humanitaires "Ocean Viking" et "Open Arms".

"Le devoir de la communauté internationale, ça doit être d’abord de sauver des vies" estime mardi 13 août sur franceinfo Guillaume Larrivé, candidat à la présidence des Républicains et député de l'Yonne alors que le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a fait adopter le 6 août un décret ciblant les navires humanitaires entrant sur les eaux territoriales italiennes. Depuis le 1er janvier 2019, il y a eu "839 morts ou disparus dans la Méditerranée en provenance des côtes africaines", regrette-t-il.

Il juge "absolument nécessaire d’organiser les flux pour éviter les traversées de la Méditerranée", plaidant pour la création "de cités internationales d’accueil temporaires sur la rive sud de la Méditerranée pour éviter ces traversées". Il souligne que si les pays de la rive sud ne sont pas dans cet "état d’esprit", c'est, selon lui, parce que l'initiative euro-méditerranéenne fait défaut.

Je plaide pour que le président de la République française, Emmanuel Macron, prenne l’initiative d’un sommet euro-méditerranéen pour arrêter cette situation.

Guillaume Larrivé

à franceinfo

S'il a qualifié de "scandaleuse" la situation humanitaire actuelle en Méditerranée, Guillaume Larrivé a esquivé la question de franceinfo sur le sort des 500 migrants à bord des navires humanitaires Ocean Viking et Open Arms. La France doit-elle se proposer pour ouvrir un port ou regarder de loin ?

"Je ne souhaite pas qu’on s’enferme dans une gestion au cas-par-cas de ces questions, indique-t-il. C’est là le piège, en réalité collectif, qui nous est tendu et dans lequel les nations européennes sont enfermées depuis plusieurs années pour le malheur des migrants eux-mêmes."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.