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Pays-Bas: la police militaire tire sur un homme armé d'un couteau à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol

"Nos enquêteurs sont sur place pour essayer de déterminer exactement quel était son mobile", a déclaré un porte-parole de la police.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Un militaire dans l'aéroport d'Amsterdam-Schipol, au Pays-Bas, jeudi 15 décembre 2017.  (KAWIJKO MEDIA / ANP / AFP)

Scène de panique dans le hall de l'aéroport d'Amsterdam-Schipol. Vendredi 15 décembre, des agents de la police militaire néerlandaise stationné à l'aéroport ont tiré sur un homme qui est entré dans leur bureau et les a menacés d'un couteau. "Il a été touché à la jambe et emmené à l'hôpital à Amsterdam", a rapporté Dennis Muller, porte-parole de la police de Schiphol.

L'homme, qui semblait confus, a été identifié par la suite comme étant un homme de 29 ans venant de La Haye. "L'homme est connu de la police militaire en lien avec de précédents incidents violents à Schiphol", a informé la police militaire sur Twitter plus tard dans la soirée. "Nos enquêteurs sont sur place pour essayer de déterminer exactement quel était son mobile", a précisé le porte-parole. 

"Il y avait beaucoup de gens en train de pleurer"

L'incident a provoqué la panique au sein du Schiphol Plaza, vaste hall d'entrée de l'aéroport et centre commercial où passent des milliers de personnes chaque jour en route vers les portes d'embarquement ou à peine débarquées de leur avion.

"J'ai entendu beaucoup de gens courir en panique. J'ai pensé: 'que se passe-t-il? '", a raconté la responsable d'un restaurant à la télévision publique NOS. "Il y avait beaucoup de gens en train de pleurer", a-t-elle poursuivi. "Ils se sont réfugiés chez nous, à l'arrière. Vers la cuisine, la chambre froide et même dans le congélateur."

Un périmètre a été dressé à l'aide de ruban rouge et blanc autour du bureau de police situé au milieu du Plaza ainsi qu'autour du café Starbucks voisin, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place. "La situation est revenue à la normale", a remarqué Dennis Muller.

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