Réunion cruciale pour l'avenir de la Grèce
Début des hostilités à 15h30 à Bruxelles. Plan prévu par l'Eurogroupe : 130 milliards d'euros d'aide publique et un effacement partiel de la dette grecque à hauteur de 100 milliards d'euros. Le temps presse : la Grèce est censée rembourser 14,5 milliards d'ici au 20 mars, et sans aide, pourrait se retrouver en défaut de paiement, soit dans une situation plus grave que l'Argentine il y a dix ans.
Vers un compte sous séquestre
Le plan d'effacement de la dette détenue par les banques est imminent, puisqu'il devra être lancé ce mercredi pour pouvoir être effectif avant la date couperet du 20 mars. Quant au programme d'aide, la chancelière allemande Angela Merkel s'est dite hier optimiste sur ses chances d'être adopté. Mais, il pourrait s'avérer insuffisant et nécessiter encore une rallonge. Selon la ministre autrichienne des Finances ce matin, il serait question de mettre en place un compte sous séquestre sur lequel les fonds du plan serait placés.
Reste que ces efforts européens sont conditionnés par un nouvean plan d'austérité drastique. Une totale mise sous tutelle de la Grèce pour toutes les questions budgétaires, dénoncée hier par des milliers de manifestants à Athènes.
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