"Brexit" : "On ne peut pas empêcher l'Europe d'avancer", dit Hollande
C'est ce qu'a lancé le ministre-président de la Wallonie, Paul Magnette, alors que les dirigeants européens vont tenter d'arracher un compromis d'ici vendredi à Bruxelles pour garder le Royaume-Uni dans l'UE.
Ce qu'il faut savoir
"Brexit" or not "Brexit" ? "Je dois l'avouer franchement. Il n'y a toujours pas de garantie que nous parviendrons à un accord", a dramatisé le président du Conseil européen, quelques heures avant l'ouverture du sommet à Bruxelles. Les dirigeants européens vont tenter d'arracher un compromis d'ici vendredi à Bruxelles pour garder le Royaume-Uni dans l'Union européenne. Pour François Hollande, un accord est possible, mais "aucun pays ne doit se soustraire à des règes communes" et "on ne peut pas empêcher l'Europe d'avancer".
Plusieurs contentieux à trancher. De l'immigration de travail à la zone euro, les dirigeants européens ont encore plusieurs contentieux à trancher afin de répondre aux demandes de réformes du Premier ministre britannique, David Cameron. Ce dernier a promis d'organiser un référendum sur le maintien ou la sortie (un "Brexit") de son pays de l'Union européenne, sans doute dès juin s'il obtient un accord.
L'attitude de David Cameron agace. Le dirigeant conservateur britannique a reçu le soutien de la chancelière allemande Angela Merkel, selon laquelle plusieurs revendications de Londres sont "justifiées". Il est néanmoins critiqué par d'autres partenaires européens. "Si vous n'êtes pas heureux, on ne vous retient pas", a lancé le ministre-président de la Wallonie (Belgique), Paul Magnette.
La question des réfugiés est centrale. Le "Brexit" n'est pas la seule pomme de discorde au menu. Les 28 aborderont la question des réfugiés au dîner, conscients qu'ils ont tardé à appliquer les décisions prises à l'automne pour endiguer les flux.