Parlement européen visé par une cyberattaque : le régime russe "a décidé de déstabiliser nos démocraties", dénonce Raphaël Glucksmann
Le Parlement européen a annoncé que son site internet avait été la cible d'une cyberattaque revendiquée par un "groupe pro-Kremlin", quelques heures après le vote des eurodéputés de cette résolution.
Le député européen Place publique Raphaël Glucksmann, invité mercredi 23 novembre sur franceinfo, a fait un lien entre le vote d'une résolution qualifiant la Russie d'"Etat promoteur du terrorisme" et une cyberattaque visant le site du Parlement européen le même jour.
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"Comment pourrait-on penser que c'est une coïncidence ?", s'interroge le président de la commission spéciale sur les ingérences étrangères dans le processus démocratique de l’Union européenne. "Nous votons cette résolution qualifiant la Russie d'État sponsor du terrorisme, qualifiant les actions de l'armée russe d'actions terroristes et ensuite nous avons une cyberattaque", argumente Raphaël Glucksmann. "Ce n'est pas la première cyberattaque que nous subissons. Ce régime est une menace sur la sécurité collective européenne", martèle-t-il. Le Parlement européen a annoncé que son site internet avait été la cible d'une cyberattaque revendiquée par un "groupe pro-Kremlin", quelques heures après le vote des eurodéputés de cette résolution.
"Il était important pour nous de dire les choses telles qu'elles sont. La Russie est un Etat soutien du terrorisme. Le terrorisme, c'est de viser les civils pour terroriser une population, c'est exactement ce que fait l'armée russe [en Ukraine]."
Raphaël Glucksmann, député européen Place publiquà franceinfo
"On exige l'inscription du groupe Wagner et des milices [tchétchènes] de Kadyrov sur la liste européenne des organisations terroristes", poursuit l'eurodéputé. Selon Raphaël Glucksmann "il n'y aura pas de retour à la normale avec le régime russe parce qu'il est en guerre hybride contre nos démocraties depuis de longues années déjà" et qu'il "a décidé de déstabiliser nos démocraties avec des cyberattaques comme celles qu'on a subies aujourd'hui".
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