Soupçons de corruption au Parlement européen : l'eurodéputée Eva Kaili maintenue en détention
Elle reste sur la case prison. La justice belge a ordonné jeudi 22 décembre le maintien en détention provisoire de l'eurodéputée grecque Eva Kaili, inculpée dans une enquête pour corruption impliquant le Qatar, a annoncé le parquet fédéral. La chambre du conseil de Bruxelles, devant laquelle l'élue socialiste a comparu, a refusé la demande de placement sous bracelet électronique. Cette juridiction "a prolongé la détention préventive d'un mois", a précisé le parquet. Les avocats peuvent faire appel de cette décision.
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Au moins six personnes ont été interpellées le 11 décembre dernier après une série de perquisitions qui avaient débouché sur de curieuses découvertes. "Ces perquisitions (...) visaient essentiellement d'abord à intercepter du matériel informatique et des téléphones portables. On a aussi trouvé 600 000 euros à une des adresses", expliquait alors Eric van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.
Parmi les personnes arrêtées figurent l'ancien eurodéputé italien Pier-Antonio Panzeri, qui a siégé de 2004 à 2019, ainsi que le compagnon d'Eva Kaili, Francesco Giorgi, assistant parlementaire. On retrouve également le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI), Luca Visentini, ainsi qu'un directeur d'ONG dont l'identité n'a pas été révélée. Une septième personne, l'eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella, a été visée par une perquisition à son domicile, sans poursuites à son encontre à ce stade.
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