: Vidéo Populisme : "Ni de droite, ni de gauche, mais je suis Podemos"
En Espagne, le tout jeune mouvement Podemos, créé en janvier 2014, devance déjà tous les autres partis dans les sondages. Avec à sa tête Pablo Iglesias, un professeur de 36 ans, va-t-il gagner un jour comme Syriza en Grèce ? Extrait de "13h15 le dimanche" du 15 mars.
La victoire de Syriza en Grèce en inspire plus d'un sur le continent européen. En Espagne, Podemos ("Nous pouvons"), fondé en janvier 2014, est déjà en tête dans les sondages. Ce nouveau mouvement ayant pour dirigeant le député européen Pablo Iglesias, un professeur de sciences politiques de 36 ans, a réussi à mettre dans la rue plus de 300 000 personnes à Madrid en février, pour le début de sa campagne.
Comme le mouvement grec, Podemos a en ligne de mire la technostructure européenne et l'élite politique du pays. Les personnes qui manifestent sont "des gens qui voient qu'il n'y a plus d'espoir en Espagne, des jeunes obligés de partir à l'étranger, car il n'y a plus de travail ici", témoigne l'une d'entre elles.
En finir avec "l'Europe des banquiers"
"Je ne me sens ni de droite, ni de gauche, mais je suis de Podemos. C'est la citoyenneté qui se révèle, et elle a créé un nouveau parti", explique une autre manifestante, un foulard violet du mouvement noué autour du cou. En colère contre les dirigeants actuels en Europe et en Espagne, elle affirme qu'"ils laissent les gens crever, pendant qu'eux se remplissent les poches".
"Ce mouvement existe dans toute l'Europe", dit un autre manifestant qui veut en finir avec l'"Europe des banquiers" pour "construire l'Europe des citoyens". Daniel Cohn-Bendit, ancien député écologiste au Parlement européen, estime cependant que le programme de Podemos est "très traditionnel, style social-démocratie des années 60, et qu'il n'a rien de révolutionnaire".
Une vidéo extraite de "13h15 le dimanche" du 15 mars 2015.
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