Explosion à Ankara : au moins 28 morts et 61 blessés
Recep Tayyip Erdogan a promis que la Turquie allait riposter après cet attentat, qui a frappé ce mercredi soir le cœur politique du pays. L’explosion d’une voiture a fait au moins 18 morts et 45 blessés dans le centre d’Ankara. L'attaque aurait visé un convoi de bus de l'armée près de la place centrale de Kizilay, à quelques centaines de mètres à peine du Parlement et de la plupart des ministères, dans le quartier le plus sécurisé d'Ankara et peut-être, de toute la Turquie.
L'attentat n'a pas encore été revendiqué
Il n'y a pas de revendications pour l'instant, le président turc a réuni le conseil de sécurité turc mercredi soir, et toutes les visites officielles sont annulées, notamment celle du Premier ministre Ahmet Davutoglu qui devait se rendre à Bruxelles ce jeudi pour évoquer la question des réfugiés syriens. Le gouvernement turc qui a également imposé un black out aux médias qui officiellement ne peuvent plus couvrir les suites de cet attentat en direct.
Le ministre de la Justice, Bekir Bozdag a déclaré qu'il s'agissait d'un attentat terroriste, tandis que le Premier ministre Ahmet Davutoglu a décidé, lui, dans la foulée, de différer son départ pour Bruxelles.
#Turkish army targeted in a bomb explosion at military facility in #Ankara, capital of #Turkey
— Mete Sohtaoğlu (@metesohtaoglu) February 17, 2016
pic.twitter.com/dGJ7O5N5Li
C'est la deuxième fois que la capitale turque est visée en quelques mois, après l'attentat du 10 octobre qui avait fait 102 morts lors d'une manifestation pour la paix.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.