Frontière Birmanie-Chine: un mort
Une personne a été tuée par une bombe en Chine dans une zone frontalière avec le nord-est de la BirmanieUne personne a été tuée par une bombe en Chine dans une zone frontalière avec le nord-est de la Birmanie
L'explosion a fait plusieurs blessés, selon la presse chinoise qui ne donne aucun détail.
Quelque 30.000 personnes y ont trouvé refuge à la suite des combats entre l'armée birmane et des groupes rebelles, a annoncé le Haut commissariat à l'ONU pour les réfugiés (HCR).
De nouveaux combats, d'une grande intensité se poursuivaient samedi matin.
Des affrontements avaient éclaté jeudi entre les forces rebelles de la région du Kokang et l'armée de la dictature birmane, mettant fin à un cessez-le-feu vieux de 20 ans. L'exode de la population a débuté quand la junte a commencé à déployer début août des troupes dans cette région où les ethnies chinoises sont fortement présentes.
Environ 150.000 personnes vivent dans la région de Kokang, dont de très nombreux Chinois, souvent propriétaires de petits commerces ou d'entreprises de négoce. Les réfugiés arrivés en Chine sont à la fois des Birmans et des Chinois, a déclaré l'attaché de presse du bureau des Affaires étrangères du Yunnan.
Des milliers de personnes sont encore bloquées dans la ville de Kokang, où elles subissent des pénuries d'eau et de nourriture, affirme le quotidien chinois Global Times sur son site Internet. Un épicier chinois qui a fui Kokang affirmait vendredi à Reuters que nombre de personnes restées dans cette ville pour y défendre leurs biens ont été tués.
La Chine a adressé, ce qu'elle fait rarement, un "conseil" à la Birmanie en l'appelant à gérer "correctement" le conflit. Pékin est l'un des rares soutiens à la junte birmane, notamment au Conseil de sécurité des Nations unies. La frontière commune entre les deux pays s'étend sur 2200 km.
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