Accident ferroviaire en Grèce : la polémique enfle sur l'état du réseau
Sur les unes des journaux grecs, dans la matinée du jeudi 2 mars, un même mot ressort pour décrire l'accident ferroviaire, survenu la veille, qui a tué 46 personnes : "Crime". Au lendemain de la collision mortelle entre deux trains, tout le pays est en colère. Devant la gare de Larissa (Grèce), des banderoles ont été accrochées. "Ce n'était pas un accident", disent-elles. Pendant plusieurs kilomètres, les deux trains ont roulé sur la même voie. Le choc a été frontal.
Les cheminots grecs en grève
S'agit-il d'une erreur humaine ou du fruit d'un réseau ferroviaire trop vétuste ? À Athènes (Grèce), une manifestation a terminé dans un nuage de gaz lacrymogène. La tension est immense. Dans la matinée du jeudi 2 mars, la gare de Larissa était vide et les trains étaient à l'arrêt. Dans tout le pays, les cheminots sont en grève. Le chef de gare accusé d'être à l'origine de la catastrophe a avoué, jeudi matin, avoir commis une erreur.
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