Crète : la plage d'Elafonissi, trésor de sable rose
France 2 nous emmène sur l'une des plus belles plages du monde, une plage rose en Crète (Grèce). Son nom : Elafonissi. D'où lui vient cette couleur qui attire tant de touristes ? Comment les autorités cherchent-elles à protéger ce trésor ?
Entre l'eau turquoise et le sable blanc, une couleur qui intrigue : des teintes rosées, comme soulevées par les vagues. Un spectacle presque unique au monde. La plage d'Elafonissi, en Crète (Grèce), est classée parmi les plus belles de la planète, à juste titre selon ces touristes. D'où viennent tous ces cristaux roses ? Une légende locale raconte que Dieu était de très bonne humeur lorsqu'il a créé la plage. Le responsable du tourisme de la ville a une explication plus scientifique. "Cette couleur provient de mollusques. À la fin de leur vie, ils perdent leurs coquilles qui se décomposent et se mélangent avec le sable pour donner cette teinte rose caractéristique", explique-t-il.
Faire payer l'accès au site pour mieux le protéger
Un miracle de la nature qui attire l'été jusqu'à 8 000 touristes par jour. Un défi pour les autorités locales, qui veulent à tout prix éviter les dégradations sur le site. Kiritsakis Mihalis est responsable de la sécurité, chargé de faire respecter la règle avec 40 autres employés municipaux. Et les rappels à l'ordre sont nombreux. Le sac est immédiatement vidé. En cas de récidive, la touriste devra payer une amende. Et pour mieux protéger la plage, ce responsable soutient une idée radicale, qui ici, gagne du terrain : faire payer l'accès au site, jusqu'à 10 € par personne. L'argent permettrait au site d'aménager un parking ; actuellement, c'est l'anarchie pour garer les voitures. Mais payer juste pour profiter du cadre, l'idée divise les touristes. La municipalité a finalement décidé de laisser l'accès gratuit pour cette année au moins. L'occasion d'admirer encore librement ce spectacle qui, lui, n'a pas de prix : au coucher du soleil, lorsque le rose sur le sable semble se propager dans tout le ciel.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.