Grèce : dernières manifestations avant le référendum, Tsipras défend le "non" pour "vivre avec dignité en Europe"
Plus de 25 000 partisans du "non" se sont rassemblés place Syntagma, dans le centre d'Athènes. A moins d'un kilomètre, plus de 20 000 personnes militaient pour le "oui".
Ce qu'il faut savoir
Dernière ligne droite avant le vote. Quelque 25 000 personnes se sont rassemblées vendredi 3 juillet au soir place Syntagma, dans le centre d'Athènes (Grèce), pour défendre le "non" au référendum de dimanche. A moins d'un kilomètre de là, plus de 20 000 personnes militaient pour le "oui".
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, qui a donné un discours place Syntagma, a appellé à voter non pour "vivre avec dignité en Europe". "Nous fêtons la victoire de la démocratie, la Grèce envoie en message de dignité, personne n'a le droit de menacer de diviser l'Europe", a-t-il lancé.
• Le Conseil d'Etat valide la tenue du référendum. Le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative grecque, a rejeté un recours contre la légalité du scrutin, levant tout obstacle juridique à cette consultation décidée par le gouvernement.
• Le gouvernement grec expose ses exigences. Lors d'une intervention télévisée, Alexis Tsipras a souhaité que la Grèce obtienne de ses créanciers "une décôte de 30%" de sa dette ainsi qu'"une période de grâce de 20 ans".
Le résultat s'annonce serré. Les partisans d'un accord avec les créanciers sont 44,8%, tandis que le "non" recueille 43,4%, selon l'institut Alco pour le journal Ethnos. Mercredi, un autre sondage prédisait l'inverse.