"Il y a urgence pour l'Europe, urgence pour la Grèce", déclare François Hollande
Les Grecs ont refusé, à 61,31%, le plan proposé par les créanciers.
Ce qu'il faut savoir
On annonçait des résultats serrés ; c'est finalement une large victoire pour Alexis Tsipras et ses partisans. Le "non" l'a emporté à 61,31%, selon les résultats quasi-définitifs, au référendum grec sur le plan des créanciers, dimanche 5 juillet. L'incertitude plane désormais sur le maintien de la Grèce dans la zone euro. Voici les dernières informations
• Les banques restent fermées. Le gouvernement a décidé de prolonger la fermeture des banques demain et mercredi. Les retraits bancaires restent limités à 60 euros par jour.
• La Banque centrale européenne maintient ses prêts d'urgence à la Grèce à leur niveau actuel. Mais dans le même temps, l'institution a durci les conditions d'octroi des prêts à l'avenir.
• Incertitude sur de nouvelles négociations. La chancelière Angela Merkel juge que les conditions pour une nouvelle négociation "ne sont pas réunis". Mais, de son côté, Alexis Tsipras a assuré que le résultat du référendum ne marquait pas "une rupture avec l'Europe".
Sommet de la zone euro mardi. Les dirigeants de la zone euro se réuniront dès mardi à Bruxelles, à l'appel d'Angela Merkel et de François Hollande, pour un sommet consacré aux conséquences de la victoire du "non". Le gouvernement grec assure s'être "mis d'accord, lundi, lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière Angela Merkel, pour qu'Athènes présente mardi, lors du sommet européen, des propositions" visant à conclure un accord avec les créanciers.