Les Grecs suspendus à la décision de Bruxelles
A Athènes, le sommet européen de ce mardi 7 juillet sera bien sûr suivi avec une attention particulière.
En Grèce, les banques restent paralysées et les habitants redoutent le nouveau sommet de Bruxelles qui leur est consacré. Quelles propositions Alexis Tsipras va-t-il faire aux créanciers ? Depuis hier, le Premier ministre tente de jouer l'apaisement après le "non" massif des Grecs, dimanche, au référendum. Il a réuni tous les chefs de l'opposition pour six heures de réunion, avec, à la sortie, un texte commun : l'union nationale pour la poursuite des discussions.
"Tout peut se jouer"
Ce n'est plus le controversé Yanis Varoufakis qui s'installera à la table des négociations puisqu'il a démissionné, hier, au lendemain du référendum pour, justement, permettre aux négociations de reprendre plus sereinement. "Les Grecs savent bien qu'aujourd'hui tout peut se jouer", rapporte le journaliste Clément Le Goff, en direct d'Athènes. Il y a urgence pour les habitants car les banques resteront fermées au moins jusqu'à demain soir et les files d'attente devant les distributeurs, elles, ne désemplissent pas.
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