Cet article date de plus de huit ans.

En Inde, un policier opéré après avoir ingurgité 40 couteaux

"Je ne sais pas pourquoi je l'ai fait, des pouvoirs spirituels m'ont poussé", a déclaré ce père de famille.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le policier ayant avalé 40 couteaux après son opération, le 23 août 2016 à Amritsar (Inde). (PRABHJOT GILL/AP/SIPA / AP)

Un policier indien ayant ingurgité quarante couteaux en deux mois a dû être opéré, vendredi 19 août. Il a fallu cinq heures aux médecins de la ville d'Amritsar (Etat du Pendjab, dans le nord du pays) pour retirer les canifs de l'estomac du policier, âgé de 42 ans.

"J'ai apprécié la sensation"

Mais pourquoi un tel geste ? "Je ne sais pas pourquoi je l'ai fait, des pouvoirs spirituels m'ont poussé", a déclaré ce père de deux enfants à l'AFP. "Cela a commencé en juin, quand j'ai avalé le premier couteau, et j'ai apprécié la sensation. C'est vite devenu une habitude".

Le policier s'était quand même plaint aux médecins de douleurs abdominales sévères. Les médecins ont d'abord cru qu'il avait une tumeur, les radiographies montrant une large masse solide, mais ont découvert après un examen approfondi des dizaines de couteaux pliants aux manches de métal et de bois, mesurant jusqu'à 18 cm. "Nous l'avons immédiatement emmené au bloc opératoire et avons retiré les couteaux", a déclaré l'un des chirurgiens, Rajinder Rajan.


"Je n'ai jamais pensé que cela me ferait du mal"

Selon le médecin, l'homme souffrirait de dépression et devrait passer un bilan psychologique avant de quitter l'hôpital. Les médecins n'écartent pas que le policier souffre du pica, trouble du comportement alimentaire poussant la personne à l'ingestion de substances non comestibles.

L'homme a affirmé qu'il ne le referait plus. "J'ai avalé un couteau par jour pendant environ deux mois. Je n'ai jamais pensé que cela me ferait du mal, mais quand j'ai souffert, je suis allé à l'hôpital", a-t-il dit.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.