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Inde : la condamnation de l'opposant Rahul Gandhi à deux ans de prison pour diffamation a été suspendue

Cette suspension, actée vendredi, pourrait permettre au chef de l'opposition de revenir siéger au Parlement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'homme politique indien Rahul Gandhi, le 1er juin 2023 à Washington (Etats-Unis). (DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

La Cour suprême de l'Inde a suspendu, vendredi 4 août, la condamnation de Rahul Gandhi à deux ans de prison pour diffamation envers le Premier ministre Narendra Modi"Le juge du procès n'a pas donné de raison pour imposer la peine maximale", a déclaré le magistrat de la plus haute juridiction indienne, Bhushan Ramkrishna Gavai, ajoutant que "la décision de condamnation doit être suspendue en attendant un jugement final". Cette condamnation est "gravement préjudiciable à la liberté de parole", selon la décision de la Cour, transmise à l'AFP.

En liberté sous caution, Rahul Gandhi avait saisi la Cour suprême mi-juillet, après le rejet d'un précédent appel. Ce descendant de l'illustre dynastie politique des Gandhi avait été condamné le 23 mars à deux ans de prison pour diffamation envers Narendra Modi, pour des propos tenus lors d'une campagne électorale en 2019. Il avait alors déclaré que "tous les voleurs ont Modi comme nom de famille". Cette condamnation le rendait inéligible, ne lui permettant pas de siéger au Parlement ni de participer aux élections générales de 2024, dont le parti nationaliste hindou au pouvoir Bharatiya Janata Party (BJP) est donné largement vainqueur.

Rahul Gandhi, principal adversaire de Narendra Modi et chef de file du parti d'opposition du Congrès, est visé par de nombreuses affaires. Le Premier ministre indien, au pouvoir depuis neuf ans, est régulièrement accusé d'utiliser la justice pour cibler et museler ses détracteurs.

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