Uber lance un "bouton de panique" en Inde après des accusations de viol
La service américain de voitures avec chauffeurs est interdit à New Delhi depuis mi-décembre, après qu'une passagère eut accusé un chauffeur de l'avoir violée. La société cherche à rassurer ses clients.
Uber tente de redorer son blason, terni par le viol présumé d'une cliente à New Delhi. La société américaine de voitures avec chauffeurs annonce, vendredi 6 février, la mise en place dès mercredi de mesures de sécurité en Inde et notamment d'un "bouton de panique".
Un "filet de sécurité" pour les clients
Ce nouveau dispositif permettra de donner l'alerte "d'une simple pression en cas d'urgence", explique la société, qui a affecté une équipe dédiée pour gérer 24h/24 les éventuelles activations et chargée de prévenir la police. Les clients auront également à disposition un "filet de sécurité" pour partager, en temps réel, les détails de leur trajet et de leur localisation avec un maximum de cinq personnes de leur entourage.
Déjà confrontée à des problèmes de réglementation dans plusieurs pays à travers le monde, l'entreprise américaine estime devoir faire face à des "idées fausses" concernant la sécurité de son service en Inde. Il est banni à New Delhi depuis mi-décembre, après qu'une passagère eut accusé un chauffeur de l'avoir violée. La ville de Bombay envisage de l'interdire également.
Uber se défend et détaille ses contrôles
En guise de réponse, Uber rappelle qu'il contrôlait déjà les antécédents de ses aspirants chauffeurs. La société a initié depuis cette semaine un programme de vérification indépendante allant au-delà, selon elles, des standards de certification par les autorités de transport indiennes. Ces nouvelles mesures de sécurité seront pour l'heure uniquement déployées en Inde.
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