Iran : la rue gronde
Les Iraniens manifestent depuis cinq jours, contre la corruption, le chômage et le coût de la vie. Au moins dix personnes ont perdu la vie lors d'affrontements.
Un policier a été tué ce lundi 1er janvier, dans le centre de l'Iran. Le bilan des violences s'élève à 13 morts, depuis le début des contestations. Au départ, les Iraniens sont descendus dans la rue pour protester contre la vie chère et les mesures d'austérité. Très vite, ils s'en sont pris à des bâtiments publics et des symboles du pouvoir. Les premières manifestations ont eu lieu jeudi 28 décembre, dans la ville sainte de Mashhad. Elles ont ensuite gagné la ville de Qom, puis de Téhéran. Depuis, elles se sont étendues à l'ensemble du pays.
Les États-Unis soutiennent la révolte
Les autorités ont réagi en bloquant les messageries des téléphones portables utilisés par les protestataires. Elles ont également organisé des marches en faveur du régime dans plusieurs villes du pays. Le gouvernement du président Hassan Rohani voit dans ces émeutes la main de l'étranger et accuse les États-Unis d'attiser la révolte. Le président américain Donald Trump s'est exprimé en faveur des manifestants depuis le début du mouvement.
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