LA PHOTO. Protestations dans le monde chiite après l'exécution d'un religieux
Les protestations se sont multipliées dans le monde chiite après l'exécution le 2 janvier d'un leader chiite par l'Arabie saoudite. La plus haute autorité chiite en Irak, l'ayatollah Ali Sistani, a parlé d'agression; en Iran le guide de la révolution, Ali Khamenei, a appelé à la vengeance divine et Washinton a évoqué le risque de «tensions interreligieuses».
Manifestante chiite à Bahreïn A Bahreïn, une femme manifeste dans le village de Jidhafs, à l'ouest de Manama, la capitale, contre l'exécution de l'important dignitaire religieux chiite Nimr al-Nimr par les autorités saoudiennes , le 2 Janvier 2016. Bahreïn compte une majorité de chiites comme la région d'Arabie saoudite, riche en pétrole, où le religieux exécuté a été un moteur dans les manifestations qui ont éclaté en 2011 pour protester contre ce que les chiites considèrent comme leur marginalisation dans le royaume. Sur le panneau on peut lire : «soyez damnés» .
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.