Libération de deux Irano-Britanniques : la famille du Français Benjamin Brière, détenu en Iran, demande à la France d'en "faire autant"
Benjamin Brière a été condamné le 26 janvier 2020 à huit ans et huit mois de prison pour "espionnage" et "propagande" contre la République islamique.
"Cette libération est une énorme étape pour nous, elle nous donne beaucoup d'espoir." Au lendemain de la libération de deux Irano-Britanniques retenus en Iran depuis plusieurs années, la famille du Français Benjamin Brière, détenu en Iran où il est accusé d'espionnage, a appelé jeudi le gouvernement français à "en faire autant".
Benjamin Brière a été condamné le 26 janvier 2020 à huit ans et huit mois de prison pour "espionnage" et "propagande" contre la République islamique. Agé de 36 ans, il s'est toujours présenté comme un touriste. Il avait été arrêté en mai 2020 pour avoir pris "des photographies de zones interdites" avec un drone de loisir dans un parc naturel en Iran. Début février, il avait cessé une grève de la faim qu'il observait depuis plus d'un mois.
"Un moment-charnière"
"Nous faisons pression auprès des autorités iraniennes (...) pour faire en sorte que les otages, il faut appeler les choses comme cela, qui sont retenus en Iran soient libérés", avait déclaré le 28 janvier le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian sur RTL.
La libération des deux Irano-Britanniques, Nazanin Zaghari-Ratcliffe et Anoosheh Ashoori, intervient alors que les discussions sur le nucléaire iranien à Vienne se poursuivent et qu'un compromis serait "proche", selon Washington. Ces avancées "peuvent être un moment-charnière", espère la famille de Benjamin Brière, qui attend du gouvernement français "des éléments concrets".
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