Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Iran : le président Rohani conspué par des mineurs en colère après un accident qui a fait 26 morts

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Iran : le président Rouhani violemment accueilli par des mineurs en colère après une catastrophe
Iran : le président Rouhani violemment accueilli par des mineurs en colère après une catastrophe Iran : le président Rouhani violemment accueilli par des mineurs en colère après une catastrophe (STORYFUL)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Hassan Rohani, qui se présente pour un second mandat de quatre ans lors de l'élection présidentielle du 19 mai, était venu dimanche exprimer son soutien après un accident dans une mine qui a fait 26 morts.

Le président iranien réformateur Hassan Rohani a été violemment accueilli dimanche 7 mai par des manifestants en colère lors d'une visite à la mine d'Azad Shahr, dans le nord du pays, où un accident a tué au moins 26 mineurs mercredi. Des vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux et par l'agence Fars, proche des conservateurs.

L'agence INSA des étudiants iraniens en Iran suggère que les manifestants, qui ont entouré le véhicule du président et qui l'ont lancé des œufs, ont pu être stimulés par la branche locale du Corps de la Garde révolutionnaire iranienne. Des vidéos montrent la voiture du président bloquée pendant quelques minutes par des mineurs qui frappent le véhicule à coups de pied et de poing. Selon les médias iraniens, plusieurs mois de salaires des employés de la mine, qui appartient à une société privée, n'ont pas été payés.

Hassan Rohani, qui se présente pour un second mandat de quatre ans lors de l'élection présidentielle du 19 mai, était venu dimanche exprimer son soutien après l'effondrement de la mine en raison d'une explosion. Outre les 26 mineurs tués, 9 sont toujours portés disparus. Six candidats sont en lice pour la présidentielle : trois du côté réformateur et modéré et trois de la tendance conservatrice.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.