Les tensions en Italie menacent le TGV Lyon-Turin
Une violente passe d'armes a opposé les deux hommes forts du gouvernement, Matteo Salvini et Luigi Di Maio, à propos de ce projet qui doit relier la France à l'Italie.
C'est un projet à 26 milliards d'euros sur les rails depuis 1991 qui fait monter la température à Rome. Car si les travaux de la ligne TGV Lyon-Turin ont commencé il y a quatre ans, le gros du chantier fait l'objet d'appels d'offres à valider avant lundi 11 mars, sous peine de perdre des subventions européennes. Face à face, Matteo Salvini et Luigi Di Maio, extrême-droite contre Mouvement 5 étoiles. Le premier jure qu'il ne signera jamais contre le tunnel. Luigi Di Maio dénonce lui un comportement irresponsable. Le Mouvement 5 étoiles ne veut tellement pas de ce projet qu'il se dit prêt à quitter la majorité.
Le chef du gouvernement italien exprime ses doutes
Au milieu, le chef du gouvernement Guiseppe Conte confie pour la première fois ses doutes. "Je ne suis pas convaincu personnellement que ce projet d'infrastructure soit ce dont l'Italie a besoin", a-t-il déclaré. Paris prend acte de ces réticences, mais reste très favorable au projet. Il est même acté pour la ministre des Transports Elisabeth Borne. Elle rappelle que les deux parties ont signé un traité bilatéral il y a deux ans.
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