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Les Japonais fuient-ils la Chine?

Le nombre de résidents japonais en Chine a beaucoup baissé en 2013. Motif: de fortes tensions diplomatiques et la diminution de la qualité de vie dans l’ex-Empire du Milieu.
Article rédigé par Titouan Lemoine
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le smog de Pékin tombant sur la Cité Interdite. Les problèmes de pollution sont évoqués pour expliquer la diminution du nombre de Japonais habitant en Chine. (WU GUOCAI / XINHUA)

En octobre 2013, il y avait 135 078 Japonais vivant en Chine. Une diminution de plus de 10% par rapport à 2012 à la même époque, selon des statistiques officielles données par l’AFP. C’est le premier recul après plusieurs années de hausse portée par les liens économiques entre les deux pays.
 
Ces départs seraient dues à la montée des tensions diplomatiques entre la Chine et la Japon, et à la dégradation de l’image des Japonais auprès des Chinois. Les îles Senkaku cristallisent les tensions. Administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine (sous le nom d’îles Diaoyu), elles enflamment régulièrement les échanges diplomatiques en mer de Chine.
 
En 2012, de nombreuses manifestations antijaponaises ont été organisées en Chine, en réponse à la décision du Japon de nationaliser trois des îles Senkaku. Depuis, les tensions sont restées élevées et les marines militaires des deux pays continuent de croiser dans le secteur, faisant craindre un conflit armé.
 
L’autre raison évoquée par l’AFP pour le départ des Japonais de Chine est la détérioration de leurs conditions de vie. La pollution en Chine continue d’augmenter à un niveau alarmant. 29 villes chinoises ont connu plus d’un mois d’alerte à la pollution (pourtant déclenchée à des niveaux bien supérieurs aux normes européennes) en 2013. 40% des personnes mourrant prématurément en raison de la pollution dans le monde sont des citoyens chinois.

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