Séisme au Japon : un nouveau bilan fait état d'au moins 126 morts et 516 blessés, environ 210 personnes toujours portées disparues

Les espoirs de retrouver des survivants sont de plus en plus minces. Les conditions météorologiques hivernales compliquent les opérations de secours.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un rescapé ayant perdu sa maison dans un séisme qui a frappé le centre du Japon le jour du Nouvel An, le 6 janvier 2024 à Wajima (Japon). (KOHEI CHOJI / YOMIURI / AFP)

Le séisme qui a ébranlé le centre du Japon au Nouvel An a fait au moins 126 morts et 516 blessés, selon un nouveau bilan, samedi 6 janvier. Quelque 210 personnes restent portées disparues, d'après ce nouveau décompte. Les espoirs de retrouver des survivants, près de cinq jours après la catastrophe, sont de plus en plus minces, les conditions météorologiques hivernales compliquant les opérations.

Le tremblement de terre de magnitude 7,5, survenu lundi après-midi dans la péninsule de Noto, a dévasté cette étroite bande de terre d'une centaine de kilomètres de long qui s'avance dans la mer du Japon. Le séisme a provoqué des glissements de terrain et l'effondrement de bâtiments et de routes. La secousse, ressentie jusqu'à Tokyo à 300 km de là, a aussi déclenché un tsunami : des vagues de plus d'un mètre de hauteur ont frappé les côtes à certains endroits, balayant des habitations et des routes en bord de mer et jetant des bateaux à l'intérieur des terres.

Des opérations de sauvetage difficiles 

"Nous faisons de notre mieux pour mener des opérations de sauvetage dans les villages isolés (...). Cependant, la réalité est que leur isolement n'a pas été résolu autant que nous le souhaitons", a admis vendredi Hiroshi Hase, le gouverneur d'Ishikawa. Pour ne pas gêner les opérations de secours et l'acheminement de vivres aux personnes réfugiées, les autorités locales ont appelé les personnes extérieures à la péninsule de Noto, habituellement une destination touristique, à éviter de s'y rendre pour des "déplacements non essentiels et non urgents".

Elles ont aussi prié les volontaires pour les opérations de déblaiement d'attendre la fin du week-end de trois jours, faute d'organisation pour pouvoir les accueillir et les orienter.

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