Tatouage : un art tabou au Japon
Associé aux criminels, puis aux yakuzas, les membres de la mafia, le tatouage est un art mal perçu au Japon. Les adeptes sont généralement interdits des spas, des piscines, de nombreux gymnases, et même de certaines plages.
Au Japon, le tatouage est un art réprimé et mal perçu qui peut fermer des portes à ceux qui en ont. Pourtant, la culture qui l'entoure est millénaire dans le pays et renommée dans le monde entier, sous le nom d'"irezumi", un tatouage traditionnel qui couvre de larges parties du corps. Au fil du temps, il a été associé aux criminels, puis aux yakuzas, les membres de la mafia japonaise. Aujourd'hui encore, les tatoués sont généralement interdits des spas, des piscines, de nombreux gymnases, et même de certaines plages.
"Une fois par an, nous pouvons fièrement les montrer"
Mais de plus en plus de Japonais se font tatouer et se retrouvent pour défier ce tabou, comme à la Tattoo Party. "L'évènement est important, car généralement nous cachons nos tatouages à la société, mais une fois par an nous pouvons fièrement les montrer et découvrir nos nouveaux tatouages", explique Hiroyuki Nemoto, l'organisateur. Les adeptes espèrent que les perceptions négatives liées au tatouage seront bientôt balayées.
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