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L'ancien président paraguayen appelle à "manifester pacifiquement" contre sa destitution

Destitué par le Parlement paraguayen, Fernando Lugo s'estime victime d'un "coup d'État parlementaire". Soutenu par tous les pays d'Amérique du Sud, l'ex-président de centre-gauche appelle à manifester pacifiquement contre ce "verdict injuste".
Article rédigé par Aurélia Frescaline
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Le
président paraguayen Fernando Lugo, dont la destitution et le remplacement par son
vice-président Federico Franco étaient votés vendredi au Congrès, appelle à "manifester
pacifiquement
" contre ce "verdict injuste ".

"Ce n'est pas Lugo
qui a été destitué, c'est la démocratie. La volonté populaire n'a pas été
respectée
", déclare-t-il devant quelque 500 partisans qui manifestaient
dans la rue en sa faveur.

Le pays isolé

La destitution et le
remplacement par Federico Franco, un centriste, n'ont été reconnus par aucun gouvernement
latino-américain. Premier président de gauche après plus de soixante années de mainmise des conservateurs, Fernando Lugo estime qu'il a été victime d'" un coup
d'État parlementaire
" .

L'Argentine, le Brésil
et l'Uruguay, des partenaires du Paraguay au sein de l'organisation régionale
du Mercosur, ont rappelé leurs ambassadeurs en signe de protestation.

Quelques heures
auparavant, le président désigné Franco avait dit qu'il souhaitait rencontrer
son prédécesseur, pour examiner avec lui quel rôle pourrait lui être donné, de
manière à contribuer à restaurer l'image du pays.

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