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L'échange entre le soldat israélien Gilad Shalit et 477 détenus palestiniens a débuté ce mardi à l'aube.

Trois convois transportant 133 prisionniers palestiniens originaires de Cisjordanie ont quitté deux prisons israéliennes tôt ce matin pour rejoindre un centre de détention en Cisjordanie.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des militants du Hamas patrouillent avant l'opération de libération, à Khan Younis, dans la Bande de Gaza. (AFP PHOTO/ SAID KHATIB)

Trois convois transportant 133 prisionniers palestiniens originaires de Cisjordanie ont quitté deux prisons israéliennes tôt ce matin pour rejoindre un centre de détention en Cisjordanie.

Ils devaient ensuite être transportés en autobus au barrage de Beitounia, près de Ramallah, pour y être libérés. Un autre convoi transportant 147 prisonniers est pour part arrivé au terminal frontalier de Kerem Shalom. Il transportait une partie des Palestiniens qui doivent être relâchés en Egypte avant de pouvoir entrer dans la bande de Gaza. Les prisonniers libérés, qui ont embarqué dans les convois, étaient menottés aux mains et aux pieds. Ils ont quitté leurs uniformes de prison pour des habits civils. Plus de 1000 policiers ont été déployés le long des itinéraires empruntés les convois, a précisé la radio publique.

"L'opération de remise de Shalit à la partie israélienne aura lieu au moment où nous aurons l'assurance que tous les prisonniers sont arrivés à la frontière égyptienne", a expliqué Ezzat al-Rishq, un dirigeant du Hamas, à la chaîne de télévision de l'organisation.

Les détenus sont soit originaires de la bande de Gaza, soit bannis dans ce territoire. Quarante d'entre eux seront exilés en Turquie, au Qatar et en Syrie via l'Egypte.

"Réception discrète" pour Shalit

Le sergent Gilat Shalit, 25 ans, qui a également la nationalité française, devait être brièvement transféré en début de matinée de la bande de Gaza dans la péninsule égyptienne du Sinaï puis emmené en Israël. Il sera ensuite accueilli sur la base aérienne de Tel Nof (sud d'Israël) par les dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, avant de retrouver ses parents. Les autorités israéliennes ont promis une "réception discrète en respectant les besoins du soldat et de sa famille".

Suivant l'accord signé mardi dernier sous médiation égyptienne entre Israël et le Hamas, un second groupe de 550 détenus palestiniens doit être libéré dans les deux mois. En relâchant 1027 prisonniers, dont beaucoup avec du sang sur les mains, Israël a consenti à payer le prix proportionnellement le plus élevé pour récupérer un de ses soldats. En mai 1985, l'Etat hébreu avait élargi 1150 Palestiniens contre trois militaires.

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