L'Egyptien Moubarak, sur un brancard, pour la reprise de son procès
Lors des premières audiences, les caméras de télévision avaient été autorisées à filmer le principal accusé. Mais désormais, black-out. Le procès se déroulera à huis-clos. Seule image saisie ce matin par Nile Télévision : celle du brancard pénétrant dans la salle d'audience. Hosni Moubarak s'y trouve allongé, tentant parfois de cacher son visage de son bras.
L'ancien président égyptien comparaît depuis le 3 août, avec ses deux fils, son ancien ministre de l'Intérieur et de hauts responsables de la police de l'ancien régime, pour la mort de 850 manifestants lors de la révolution et pour corruption et malversations.
Finie donc la transparence promise par le nouveau régime égyptien. Ce huis-clos jette le voile pudique sur les possibles implications d'hommes proches de l'ancien raïs, et pour beaucoup encore en poste. Les Egyptiens ne sont pas dupes : ce feuilleton judiciaire suivi passionnément à ses débuts, ne semblent plus passionner grand monde.
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