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L'offensive islamiste est "stoppée" par l'armée malienne et ses alliés

La situation sur le front est "globalement stabilisée", d'après le président malien. L'armée du pays et "les troupes étrangères" auraient réussi à contenir ce vendredi l'avancée des rebelles vers le sud du pays.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Luc Gnago Reuters)

"La situation sur le front est globalement sous contrôle.
Nous porterons une
riposte cinglante et massive à nos ennemis
", a déclaré ce vendredi soir
Dioncounda Traoré, président malien par interim.

"L'avancée des islamistes
a été stoppée par l'armée malienne avec le soutien des troupes étrangères. Nous
poursuivons l'offensive
", confirme de son côté le capitaine malien Oumar Daw,
basé à Mopti. Cette ville du centre du pays est considérée comme le dernier rempart
avant Bamako.

Contre-offensive en cours dans le centre

C'est dans le centre du pays que se concentre les combats entre
les forces gouvernementales et les rebelles depuis plusieurs jours (voir infographie
ci-dessous). Alors que ces derniers semblaient avoir pris l'avantage et progressaient
vers le sud, la situation semble donc avoir basculé ce vendredi. La ville de Konna
aurait notamment été reprise grâce à l'entrée en lice des alliés de Bamako, dont
la France.

A Paris, Laurent Fabius a indiqué que l'engagement français avait commencé
dans l'après-midi avec une "intervention aérienne ". Mais le ministre des Affaires étrangères ne précise pas combien d'hommes ont été déployés sur le terrain. Par ailleurs, le président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a aussi autorisé l'envoi immédiat de troupes au Mali. Il s'agirait notamment de troupes venues du Nigéria. Le Sénégal a démenti être également engagé dans les combats.

 

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