Cet article date de plus de treize ans.

La Chine, le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud demandent une solution négociée

A l'issue de leur rĂ©union, Ă  Sanya en Chine, les dirigeants des cinq puissances Ă©mergentes du BRICS ont souhaitĂ© un rĂšglement pacifique de la crise qui secoue la Libye, ajoutant que le recours Ă  la force devrait ĂȘtre par principe Ă©vitĂ©.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les dirigeants du BRICS réunis en sommet à Sanya en Chine jeudi 14 avril 2011. (AFP - Nelson Ching)

A l'issue de leur rĂ©union, Ă  Sanya en Chine, les dirigeants des cinq puissances Ă©mergentes du BRICS ont souhaitĂ© un rĂšglement pacifique de la crise qui secoue la Libye, ajoutant que le recours Ă  la force devrait ĂȘtre par principe Ă©vitĂ©.

Selon une source diplomatique, les dirigeants du BRICS ont Ă©tĂ© plus catĂ©goriques lors de leurs discussions que dans leur communiquĂ© final. "Ils ont tous condamnĂ© les bombardements", a-t-on dit de mĂȘme source.

"Nous sommes profondément préoccupés face à l'agitation au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l'Ouest", disent-ils simplement dans leur communiqué.

Dmitri Medvedev : "l'opération militaire" va trop loin

Le président russe a laissé entendre devant des journalistes que selon lui l'Otan allait au-delà des initiatives autorisées par la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Cette résolution instaure une zone d'exclusion aérienne en Libye et autorise "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la protection des populations civiles face à l'armée de Mouammar Kadhafi.

"Nous avons décidé (...) de fermer l'espace aérien (libyen) et de prévenir une intensification du conflit (...) Et qu'est-ce qu'on a comme résultat ? On a une opération militaire, dont la résolution ne disait rien !", a dit Dmitri Medvedev.

Commentaires

Connectez-vous Ă  votre compte franceinfo pour participer Ă  la conversation.