La conférence paix et sécurité en Irak : quels objectifs ?
Les représentants d’une trentaine de pays et d’organisations ont répondu à l'invitation, des émissaires des pays membres de l'Union européenne, du Conseil de sécurité des Nations unies, également des représentants des Emirats du Golfe ainsi que des membres de la Ligue arabe.
Un intérêt commun tout en nuance
Si les ministres des Affaires étrangères se rencontrent ce lundi, c'est pour se répartir les rôles, se coordonner car tous les pays évidemment n'ont pas les mêmes intérêts et ne vont pas s'engager militairement. Mais pour affaiblir voire "détruire" l'Etat islamique (EI) il faut aussi s'attaquer à ses financements, améliorer la collaboration en matière de renseignement, mieux contrôler les frontières et les filières de recrutement des djihadistes. Cette coopération ne devrait pas oublier les initiatives diplomatiques et le volet humanitaire. C'est le credo de la France : la menace est globale, la réponse doit aussi être globale.
Des interrogations très diplomatiques
Beaucoup de questions restent encore en suspens. Qui ira frapper les islamistes présents en Syrie ? Washington est prêt... Paris et Londres entretiennent en revanche le flou. Et comment composer avec la Russie, opposée aux Occidentaux sur le dossier ukrainien ? Que faire de l'Iran, acteur régional majeur mais à la fois juge et partie, allié de Bachar-el-Assad et soutien des chiites irakiens. Les Etats-Unis n'ont pas voulu l'associer. Ce sont là les difficultés de ce sommet, conçu comme une répétition générale de la coalition américaine.
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