La France a mis 259 millions de dollars à la disposition des rebelles du CNT lundi à la suite du dégel des fonds libyens
Alain Juppé en a informé l'envoyé spécial du CNT (Conseil national de transition) à Paris, Mansour Seyf al-Nasr, a déclaré le Quai d'Orsay dans un communiqué.
"Le CNT pourra désormais bénéficier de ces fonds pour des achats à caractère humanitaire, dans le respect des règlements européens", a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Mansour Seyf al-Nasr, qui sera basé à l'ambassade de Libye à Paris, a pris ses fonctions la semaine dernière à Paris. La France considère que le CNT, instance représentative de la rébellion contre Mouammar Kadhafi, est désormais
Les Français "nous ont promis de nous remettre les clés bientôt". L'ambassade "est actuellement sous la protection de la police française", a indiqué Mansour Saif al-Nasr.
L'ambassadeur libyen a enfin ajouté avoir dit à Alain Juppé, à propos du meurtre jeudi du chef militaire du CNT, Abdel Fatah Younès, que le Conseil avait "formé et qu'on aurait bientôt le résultat".
Les conditions de cet assassinat comme l'identité de ses auteurs restent mystérieuses. Selon le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, le général Younès a été abattu par un groupe d'hommes armés après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire sur des questions militaires à Benghazi.
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