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La marche de Selma prouve la force de la "non-violence"

Barack Obama a célébré ce samedi les 50 ans de la marche de Selma, emmenée par Martin Luther King pour les droits des Afro-américains. Elle a prouvé "que la non-violence pouvait faire changer les choses", a dit le président américain.
Article rédigé par Frédéric Carbonne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Barack Obama devant le pont Edmund Pettus à Selma, traversé il y a 50 ans © Reuters-Jonathan Ernst)

50 ans après, les Etats-Unis célèbrent la marche de Selma, symbole de défense des droits civiques. "Il y a des lieux où l’avenir de la nation s’est décidée. Selma en est un ", a dit président américain Barack Obama devant le pont Edmund Pettus. Pendant près d’une heure, avec des accents souvent lyriques, il a inscrit Selma dans le combat permanent pour la liberté aux Etats-Unis. Il a salué "ses héros ", ceux qui ont marché il y a 50 ans.

Barack Obama a expliqué que Selma était un des actes fondateurs de l’histoire de l’Amérique. Pourtant, et c’est là qu’il a été le plus applaudit, "le travail n'est pas terminé ", selon le président qui a parlé à plusieurs reprises de Ferguson, ville qui s'est enflammée l'été dernier après la mort d'un jeune homme noir, tué par un policier blanc. "Nous n’avons pas besoin d’un rapport pour savoir qu’il y a des pratiques discriminatoires ".

 

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Barack Obama a salué les jeunes de New York, de Ferguson et d’ailleurs qui, "comme les marcheurs de Selma ", veulent l’égalité. Le président américain a également dénoncé "des reculs sur le droit de vote ". Le discours de ce samedi est clairement un appel à l’action. Il l'a terminé avec le célèbre "Yes we can", que le chef d'Etat ne prononce pas si souvent que cela.

Barack Obama, le premier Président noir de l'histoire des Etats-Unis, a appelé à la lucidité et la vigilance. A Selma, le reportage de Frédéric Carbonne

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