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Le président soudanais a déclaré lundi qu'il acceptait les résultats du référendum d'indépendance du Sud-Soudan

Les Sud-Soudanais ont voté à 98,83% en faveur de la partition du pays, selon les résultats définitifs officiels rendus publics lundi soir par la commission référendaire.L'annonce des résultats était une simple formalité puisque selon les résultats préliminaires publiés le 30 janvier, 98,83% des Sud-Soudanais avaient voté en faveur de la sessession.
Article rédigé par Valérie Oddos
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le président soudanais Omar el-Bechir (7 janvier 2011) (AFP / Ashraf Shazly)

Les Sud-Soudanais ont voté à 98,83% en faveur de la partition du pays, selon les résultats définitifs officiels rendus publics lundi soir par la commission référendaire.

L'annonce des résultats était une simple formalité puisque selon les résultats préliminaires publiés le 30 janvier, 98,83% des Sud-Soudanais avaient voté en faveur de la sessession.

"Aujourd'hui, nous allons proclamer devant le monde entier notre acceptation et notre respect du choix effectué par le peuple du Sud", a déclaré Omar el-Bachir à ses partisans à Khartoum. "Les résultats définitifs du référendum sont connus et ils sont favorables à la sécession et (...) nous respecterons le résultat définitif", a-t-il ajouté.

Le référendum, organisé du 9 au 15 janvier, s'est déroulé dans les temps et sans incident majeur. Il était un élément clé de l'accord de paix qui avait mis fin, en 2005, à deux décennies de guerre civile entre le gouvernement de Khartoum et les rebelles du Sud.

Les USA reconnaîtront le Sud-Soudan "souverain" en juillet
La communauté internationale a de son côté salué la clarté et la rédibilité du scrutin. Le président Barack Obama a annoncé lundi que les Etats-Unis reconnaîtraient le Sud-Soudan "souverain et indépendant" en juillet prochain, et a félicité ses habitants pour avoir voté en faveur de l'indépendance lors d'un référendum "historique". Il a salué le vote des Sud-Soudanais en faveur de l'indépendance, estimant qu'il représentait l'avènement d'"une aube nouvelle dans la région".

Les responsables du nord et du sud vont désormais devoir se mettre d'accord sur des dossiers sensibles comme la délimitation des frontières, le partage de la manne pétrolière, une des principales ressources du pays, et le statut de la région contestée d'Abyei.

La séparation effective est prévue pour le 9 juillet.

Les dirigeants du Sud-Soudan envisagent de construire une ville nouvelle qui serait la capitale de leur nouvel Etat. Le chef-lieu actuel, Djouba, manque d'infrastructures mais pourrait être étendu. Un comité a été mis en place pour étudier la question.

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