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Le réveil du volcan Cotopaxi sonne l’alerte en Equateur

L’état d’exception a été décrété samedi par Quito face à une éventuelle éruption du volcan considéré comme l’un des plus dangereux au monde.
Article rédigé par Eric Samson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Ce sont les risques de coulée de boue qui inquiètent les autorités de Quito © MaxPPP)

Le volcan Cotopaxi , situé à moins de 50 km de la capitale de l’Equateur, a été secoué vendredi par plusieurs explosions. Sa colonne de cendres inquiète de plus en plus les autorités de Quito qui organisent un plan d’urgence en cas d’éruption ainsi que l’évacuation préventive de 400 habitants.

Le risque des coulées de boue

La plus forte des explosions de vendredi a provoqué une colonne de fumée de cinq km de hauteur. Les cendres du volcan, perché à 5.897 mètres d'altitude, sont tombées dans toute la région et jusqu’au sud de la capitale, située au centre du pays. Comme l’a démontré sa dernière éruption catastrophique en 1877, le danger ne vient pas de l’éruption mais des coulées de boue provoquées par la fonte des glaces du volcan.

Plusieurs petites communautés ont été évacuées dans un premier temps. Après un survol de la zone aux prises avec le réveil du volcan, le ministre coordinateur de la Sécurité nationale, Cesar Navas, a tenté de rassurer la population en affirmant qu’aucune trace de coulée de boue n’avait encore été repérée. Certains habitants ont donc été autorisés à revenir chez eux. Mais deux communautés restaient dimanche concernées par l’ordre d’évacuation.

Au total, 400 personnes ont donc été déplacées et relogées dans des auberges et des installations de fortune. Par précaution, les autorités ont demandé à la population de se préparer à des départs d’urgence tout en restant calme. Le gouvernement a aussi décrété "l’état de censure préalable pour la presse". Cette mesure signifie que les journalistes devront passer par le ministère coordinateur de la Sécurité nationale pour obtenir des informations sur le volcan Cotopaxi.

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