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Les entreprises françaises espèrent bénéficier de l'accord avec l'Iran

La levée prochaine des sanctions sur l'Iran aiguise l'appétit des entreprises françaises implantées dans ce pays avant 2007, notamment dans les secteurs de la pharmacie et de l'automobile. Aujourd'hui la France n'est que le septième fournisseur du pays, mais la concurrence sera rude notamment avec les Chinois et les Américains.
Article rédigé par Sarah Lemoine
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Foire internationale du pétrole et du gaz à Téhéran en mai 2015 © Maxppp)

La signature d’un accord entre les grandes puissances et l’Iran ouvre de nouvelles perspectives pour les entreprises françaises. Avant la mise en place de restrictions commerciales en 2007, puis de restrictions sur les transactions financières, la France et l’Iran échangeaient plus de quatre milliards d’euros de biens. Aujourd’hui les échanges sont tombés à 500 millions d’euros selon un récent rapport du Sénat.

La France 7e partenaire commercial

Les entreprises françaises les plus intéressées par les perspectives qu’ouvre cet accord, sont les entreprises qui avaient tissé des liens avec l’Iran. C’est le cas de PSA et Renault, qui avaient au départ maintenu un bureau de représentation sur place. Avant de quitter précipitamment le pays en 2012, les deux constructeurs se partageaient 40% du marché automobile iranien.

PSA a révélé être en discussion avancée avec son partenaire iranien historique pour créer une entreprise commune. Sous l’effet des sanctions le taux de motorisation est six fois inférieur à ce qu'il est en Europe occidentale, or les constructeurs tricolores bénéficient d’une bonne image de marque en Iran. 

"Le potentiel de croissance de ce marché est très important et pourrait atteindre la taille du marché français" Flavien Neuvy, directeur de l'observatoire Cétélem de l'automobile

Egalement sur les rangs les groupes Total et Engie qui lorgnent sur le sous-sol iranien. 4ème réserve mondiale de pétrole il abrite aussi 18% des réserves de gaz.

Alstom qui a vendu autrefois des locomotives et des turbines, se verrait bien construire des lignes de chemin de fer ou participer à l’extension du métro à Téhéran.

Mais les entreprises françaises ne sont pas les seules à vouloir conquérir ou reconquérir ce grand pays de 77 millions d’habitants. Leurs concurrentes américaines, chinoises ou allemandes ne vont pas leur faciliter la tâche.

La France n’est plus que le septième partenaire de l’Iran, derrière la Chine, la Corée du sud, l’Allemagne et l’Italie.

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