Cet article date de plus d'onze ans.

Les otages français au Sahel sont "probablement" au nord Mali (Le Drian)

Invité de nos confrères de France Inter, le ministre de la Défense fait le point sur la situation au Mali : l'armée française tient l'aéroport de Kidal mais sa progression est ralentie par une tempête de sable. S'agissant des sept otages français retenus au Sahel, il est "probable" qu'ils soient dans le massif des Iforhas, dans le nord du Mali, selon Jean-Yves Le Drian.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Autre)

"Nous ne perdons jamais de
vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans
ce territoire",
affirme le ministre de la Défense sur France Inter. Selon
Jean-Yves Le Drian, il est "probable" que nos sept ressortissants
retenus par des groupes islamistes au Sahel, tous enlevés avant le début de l'opération française au Mali, soient "dans le massif des
Iforhas",
dans le nord du Mali. Une région vers laquelle progresse
l'armée française.

"Les troupes françaises
tiennent l'aéroport de Kidal"
depuis mardi soir, rappelle le ministre.
Mais "les conditions météorologiques (une tempête de sable, ndlr) font
que le complément des forces mettra un tout petit peu plus de temps à arriver",

poursuit-il.

Interrogé sur les suites de l'opération, Jean-Yves Le Drian botte en touche et
ne livre rien sur la tactique déployée par les forces françaises. Poursuite des
frappes aériennes, nouvelle offensive terrestre plus au nord de Kidal ? Le
ministre de la Défense ne veut "pas donner d'informations sur les plans
de suite."

Une chose est sûre : l'opération
Serval
est à présent à un tournant, "un point de changement dans
l'intervention française qui a réussi",
rappelle le ministre. L'offensive
des djihadistes vers le sud a été stoppée, et la France accompagne les Maliens
et les forces africaines constituées dans la reprise du territoire malien. Une
nouvelle phase s'ouvre à présent, plus politique : "Faire en sorte que
la réconciliation nationale puisse se mettre en œuvre au Mali",

explique Jean-Yves Le Drian. "Il faut que les Maliens inventent le
processus de réconciliation",
affirme le ministre.

 

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.