Cet article date de plus de dix ans.

Les républicains votent des poursuites contre Obama pour abus de pouvoir

La Chambre des représentants américaine, à majorité républicaine, a voté mercredi le lancement de poursuites contre le président américain pour abus de pouvoir. Les élus d'opposition reprochent à Barack Obama de ne pas avoir appliqué fidèlement sa loi sur le système de santé américain.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La Chambre a adopté les poursuites contre Barack Obama par 225 voix contre 201 © Maxppp)

Les républicains américains ont beau être farouchement opposés à la réforme "Obamacare" adoptée en 2010, c'est bien parce qu'ils estiment que le président américain ne l'a pas bien appliquée qu'ils ont voté mercredi le lancement de poursuites judiciaires contre Barack Obama pour abus de pouvoir.

Mais la plainte est surtout la vitrine d'un argument politique de l'opposition. A quelques mois des élections législatives de novembre, les républicains accusent le président américain d'être devenu un monarque autoritaire, gouvernant pas décret et interprétant librement les textes adoptés au parlement.

"Moi, je fais mon travail "

En l'occurrence, les élus républicains reprochent l'administration américaine d'avoir repoussé à deux reprises l'entrée en vigueur d'un volet de la loi de santé relatif aux employeurs. "Le président Obama est allé au-delà de ses pouvoirs constitutionnels, et il est de la responsabilité de la Chambre des représentants de défendre la Constitution ", a expliqué John Boehner, le président de la Chambre.

Il y a cependant peut de chance que Barack Obama soit effectivement mis en cause par la justice américaine, plutôt frileuse à trancher sur les conflits entre pouvoirs exécutif et législatif. "Au lieu de porter plainte contre moi parce que je fais mon travail, je veux que le Congrès fasse son travail et rende la vie des Américains qui les ont élus un peu meilleure ", a répliqué Barack Obama.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.