Les trois ex-otages français au Yémen ont atterri à Paris
Ils l'avaient annoncé : en descendant de l'avion sur l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, les trois ex-otages français au Yémen n'ont pas fait de déclaration. C'était ce qui était convenu avec leurs proches.
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, est venu les attendre à la descente de l'avion. Ces deux hommes et cette femme, qui travaillaient sur un projet agricole pour l'ONG Triangle Génération Humanitaire, basée à Lyon, ont presque passé six mois aux mains de leurs ravisseurs, présumés liés à al-Qaïda. Ils avaient été enlevés le 28 mai.
Alain Juppé a assuré une fois encore que la France n'avait pas payé de
rançon pour leur libération, alors qu'une source tribale yéménite a
assuré le contraire : "Chaque fois qu'il y a des prises d'otages,
nous explorons tous les canaux de négociation".
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