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Mali : un nouveau front s'ouvre un mois après le début de l'intervention française

Un mois après le début de l'intervention française au Mali, c'est une nouvelle guerre qui débute. Si les armées françaises et maliennes ont pu reprendre – presque sans difficulté – les principales villes du pays, les islamistes affirment avoir ouvert un nouveau front. Mercredi, une mine a tué quatre civils dans le nord du pays.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Gilles Gallinaro Radio France)

Pendant un mois, les troupes
françaises et maliennes ont pu reprendre sans trop de difficultés les
principales villes du nord du Mali
. Les islamistes les désertaient presque sans
combattre au fur et à mesure de l'avancée des troupes. En quatre semaines, Gao,
Tombouctou et même Kidal sont retombées entre les mains des forces françaises
et maliennes.

Désormais, c'est une nouvelle
guerre qui s'ouvre pour les hommes de l'opération Serval. L'aviation française
a mené ces derniers jours des bombardements contre des positions et dépôts
d'armements des groupes islamistes retranchés au nord de Kidal. Ils se sont
réfugiés en particulier dans le massif des Ifoghas.

Un porte-parole du Mujao, Mouvement pour l'unicité
et le jihad en Afrique
de l'Ouest, affirme pour sa part que son mouvement a réussi "à créer une
nouvelle zone de conflit, à organiser des attaques de convois et organiser des kamikazes"
. Ils affirment ainsi avoir posé des mines entre Douentza et
Gao. L'une d'elles a tué quatre civils mercredi.

Passer
la main à la Misma

Sur
le plan diplomatique, la France commence à envisager son retrait progressif. Il
pourrait débuter en mars si les conditions le permettent a expliqué Laurent
Fabius. Les 4.000 soldats français vont peu à peu passer la main à la Misma
(Mission international de soutien au Mali). Cette force africaine comptera à
terme 6.000 hommes mais elle met du temps à se déployer.

Par
ailleurs, Paris a demandé à l'ONU de préparer l'envoi d'une force de maintien
de la paix. Mais à New York, on explique que ce déploiement ne pourra
intervenir qu'une fois les opérations de la mission Serval achevées. Ce ne sont
pas les Casques Bleus qui iront débusquer les terroristes dans les montagnes de
l'extrême nord du Mali. 

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