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Daech se vante d’avoir réduit en esclavage femmes et enfants yazidis
Il y avait déjà les témoignages de celles qui avaient réussi à fuir leurs agresseurs après l’offensive fulgurante de Daech à Sinjar, dans le nord-ouest de l’Irak, en août 2014. Trois mois plus tard, les islamistes eux-mêmes le revendiquent: les femmes et les enfants capturés sont offerts comme butin de guerre aux combattants.
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La loi islamique rien que la loi islamique. Dans le quatrième numéro de son magazine de propagande Dabiq, mis en ligne le 12 octobre 2014, Daech officialise son recours à l’esclavage sexuel contre la minorité kurdophone yazidie d’Irak et le met sur le compte du respect pur et simple d’une loi de la charia. «Chacun doit se rappeler que réduire en esclavage les familles kuffars – infidèles – et prendre leurs femmes comme concubines, est un aspect fermement établi de la charia, et qu'en le niant ou le moquant, on nierait ou on moquerait les versets du Coran» est-il expliqué dans un article titré Le renouveau de l’esclavage avant l’heure. Aux yeux de l'organisation terroriste, les Yazidis, dont les croyances sont antérieures à l'islam, ne sont que des suppôts de Satan qu'il faut tuer ou convertir.
Plus loin le texte précise que les femmes yazidies «devenues esclaves sont maintenant vendues par les soldats» de Daech. Au marché non officiel de Mossoul, deuxième ville d’Irak, prise par l’organisation terroriste en juin 2014, une captive sexuelle s’échangerait contre 1.500 à 2.000 $ (de 1.200 à 1.600 euros). Selon un rapport de l’ONU publié le 2 octobre 2014, «les femmes et les petites filles y sont amenées avec des étiquettes de prix pour que les acheteurs fassent leur choix et négocient». La marchandisation de l'être humain - certaines fillettes n'ont pas 12 ans - est planifiée et organisée comme pour n'importe quelle denrée.
Le viol, «tactique de guerre»
Les djihadistes utilisent les violences sexuelles contre les femmes comme une arme de conquête, selon un mode opératoire éprouvé de longue date. En 2008, les Nations Unies ont d’ailleurs fini par considérer le viol comme une «tactique de guerre». Le calvaire des femmes yazidies est pour ainsi dire porté en étendard par Daech.
Plus loin le texte précise que les femmes yazidies «devenues esclaves sont maintenant vendues par les soldats» de Daech. Au marché non officiel de Mossoul, deuxième ville d’Irak, prise par l’organisation terroriste en juin 2014, une captive sexuelle s’échangerait contre 1.500 à 2.000 $ (de 1.200 à 1.600 euros). Selon un rapport de l’ONU publié le 2 octobre 2014, «les femmes et les petites filles y sont amenées avec des étiquettes de prix pour que les acheteurs fassent leur choix et négocient». La marchandisation de l'être humain - certaines fillettes n'ont pas 12 ans - est planifiée et organisée comme pour n'importe quelle denrée.
Le viol, «tactique de guerre»
Les djihadistes utilisent les violences sexuelles contre les femmes comme une arme de conquête, selon un mode opératoire éprouvé de longue date. En 2008, les Nations Unies ont d’ailleurs fini par considérer le viol comme une «tactique de guerre». Le calvaire des femmes yazidies est pour ainsi dire porté en étendard par Daech.
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