Nairobi : l'armée affirme qu'elle contrôle le centre commercial
Après deux jours d'assaut, l'attaque d'un centre commercial de Nairobi toucherait à sa fin. Le bilan - provisoire - est de 62 morts, et de 63 disparus. C'est du moins ce qu'avance le ministre kényan de l'Intérieur, Joseph Ole Lenku.
C'est grâce aux actualisations de son compte twitter que nous parvenons à suivre l'évolution de la situation dans le Westgate . Dans la nuit de lundi à mardi, l'opération semblait en passe de s'achever. Le ministère de l'Intérieur a ainsi affirmé qu'une conférence de presse serait tenue dans la matinée pour annoncer la fin des opérations.
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Plus aucun otage dans le Westgate
Aux alentours de minuit, Joseph Ole Lenku avait indiqué que les autorités kényanes avaient pris le contrôle du centre commercial et que, selon leurs informations, plus aucun otage n'était présent à l'intérieur.
"Nos forces sont en train de passer au peigne fin tous lesétages du bâtiment. Nous pensons que tous les otages ont été libérés ", a déclaré le ministère de l'Intérieur sur son compteTwitter.
Plus de 10 suspects arrêtés
Un peu plus tôt dans la soirée, Joseph Ole Lenku avait également annoncé que trois hommes suspectés d'être des terroristes shebab avaient été tués. Plus de 10 auraient été capturés. Selon la
ministre kényane des Affaires étrangères Amina Mohamed, deux ou trois Américains et une Britannique figuraient parmi les assaillants.
Les shebab, groupement proche d'Al-Qaida et originaire de Somalie, n'ont jamais souhaité négocier.
Selon les analystes, leur attaque visait avant tout à tuer le plus de gens possible. Gérard Prunier, historien spécialiste de la corne de l'Afrique, expliquait lui qu'il n'y avait "quasiment aucun Somali de souche " dans le groupe de shebab, mais qu'il s'agissait avant tout de "Somali de l'étranger et d'internationalistes venant du Pakistan ou de circuits du djihad international ".
Parmi les morts, deux Françaises, originaires de Nice, ont été tuées. Selon les informations données par Laurent Fabius, rien n'indiquait que d'autres Français aient été pris en otage dans le centre commercial.
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