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"Nos projets n'ont pas de retard" : le Qatar veut rassurer pour la Coupe du monde 2022

Malgré l'embargo mis en place par plusieurs pays voisins, le petit émirat affirme que les stades et les infrastructures prévus pour le Mondial de football dans quatre ans, seront même "livrés en avance". 

Article rédigé par Christian Chesnot - avec la rédaction de France Inter
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La construction d'un stade au Qatar, dans la périphérie de Doha, en mai 2018, pour la Coupe du monde de football en 2022. (MAXPPP)

Le rideau étant tombé sur la Coupe du monde en Russie, il s'agit de regarder vers le prochain rendez-vous, prévu au Qatar en 2022. Pour accueillir cet événement planétaire, le petit émirat prévoit notamment la construction de dix stades. Les chantiers avancent, malgré l'embargo imposé par plusieurs pays voisins du Qatar, depuis un an.    

À l'ouest de Doha, dans la fournaise de l'été, le chantier du stade de la Qatar Foundation tourne jour et nuit. Quelque 4 500 ouvriers sont mobilisés pour construire cette enceinte de 45 000 places. Une véritable course contre la montre est lancée pour tous les équipements en vue du Mondial 2022, explique Youssouf Mohamed Al-Jaïda, patron du Centre financier de l'émirat. "Regardez les stades, beaucoup d'entre eux sont déjà terminés à 60-70%. Sur le terrain, tous les chantiers, que ce soit le métro, les stades, les projets immobiliers, sortent de terre, assure-t-il. Nos projets n'ont pas de retard. Ils seront même livrés en avance." Et Youssouf Mohamed Al-Jaïda martèle que la prochaine Coupe du monde aura bien lieu au Qatar dans quatre ans. "Nous allons l'accueillir, ainsi que l'équipe de France", lance-t-il.   

Un investissement colossal malgré l'embargo

Depuis un an, le Qatar subit l'embargo de ses voisins du Golfe, qui l'accusent, malgré ses dénégations, de soutenir l'extrémisme religieux. Nous tiendrons le choc, promet le ministre des Affaires étrangères, Mohammed ben Abdelrrahmane Al-Thani. "Le pays peut survivre avec une économie résiliente. Nous pouvons survivre, quelle que soit la situation", insiste-t-il, espérant que "d'ici 2022, la crise sera réglée". "Nous croyons dans les engagements de la communauté internationale, vis-à-vis de la Coupe du monde, afin qu'elle soit à l'abri des tentatives de sabotage des pays qui nous assiègent", reprend le ministre. Il faut dire que l'enjeu est énorme. Pour sa Coupe du monde, le Qatar a prévu d'investir 100 milliards de dollars en infrastructures.

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