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Rave-party en Ille-et-Vilaine : le suspect incarcéré ne fait pas partie des organisateurs, affirme son avocat

"Il a seulement donné un coup de main", assure Me Rémi Cassette. Son client "a l'impression d'être au centre d'une machination gigantesque".

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Armorique
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des gendarmes évacuent les participants de la rave-party de Lieuron (Ille-et-Vilaine), samedi 2 janvier 2021. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

L'homme mis en examen et écroué lundi 4 janvier dans le cadre de l'enquête sur la rave-party qui s'est tenue le 31 décembre à Lieuron, en Ille-et-Vilaine, n'est pas l'un des organisateurs de la fête, selon l'avocat du suspect Me Rémi Cassette.Son client "n'a jamais reconnu en garde à vue être l'un des organisateurs de cette soirée. Il a seulement donné un coup de main", explique-t-il à France Bleu Armorique.

"Il a l'impression d'être au centre d'une machination gigantesque"

Le jeune Breton de 22 ans, interpellé samedi après-midi à Iffendic (Ille-et-Vilaine) a été mis en examen lundi soir pour organisation de cette soirée sans déclaration, mise en danger d'autrui, mais aussi dégradation et aide à l'usage de stupéfiants. Le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc a indiqué en conférence de presse que cette mise en examen était justifiée par la saisie de matériel de sonorisation lors de l'interpellation du jeune homme, mais aussi par le millier de SMS retrouvé dans son portable pour indiquer le lieu de la free party. Le procureur présente l'individu comme "l'un des organisateurs de la soirée, mais sans doute pas le seul".

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Selon Me Rémi Cassette, son client "est en contact avec les organisateurs de ce type d'événements". Il reconnaît avoir envoyé des messages à des participants le soir de l'événement. Mais "il a l'impression d'être au centre d'une machination gigantesque", estime l'avocat. "On lui fait porter la responsabilité de 2 500 personnes qui ont fait le choix de faire la fête pendant cette période de confinement." "Il y a des rave-party régulièrement. À ma connaissance, il n'y a pas de placement en détention provisoire pour les organisateurs", ajoute Rémi Cassette.

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