Réveillon du Nouvel An : 984 voitures incendiées, 420 interpellations et 310 gardes à vue en France, selon un bilan du ministère de l'Intérieur
Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur dresse un bilan de la nuit du 31 décembre, ce mercredi, et comptabilise 984 véhicules incendiés et 420 interpellations, dont 310 ont débouché sur des gardes à vue. Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2023, où 380 personnes avaient été interpellées lors de la soirée du Nouvel An, et 745 voitures avaient été brûlées. L'augmentation cette année est de 10,53% pour les interpellations, et de 32,08% pour les véhicules incendiés.
Selon ce communiqué, "de nombreux usages de mortiers ont été relevés par les services", et parfois "visant directement les forces de sécurité intérieures". Des incidents avaient éclaté dès le lundi 30 décembre à Strasbourg, avec des véhicules incendiés et des interpellations dans plusieurs quartiers.
Une personne en urgence absolue suite "à un usage de mortier"
Le ministre de l'Intérieur déplore plusieurs incidents graves lors du Réveillon, liés à l'utilisation des mortiers. À Lyon, un enfant de deux ans a été "blessé au visage" et risque "une infirmité permanente", ainsi qu'un incident à "Thonon-les-Bains, où un individu a été transporté en urgence absolue suite à un usage de mortier".
Bruno Retailleau écrit avoir "choisi de communiquer" les chiffres, il s'est "engagé à parler vrai aux Français". Il déplore un bilan "toujours trop lourd", produit "d'un ensauvagement incarné par des lâches, des voyous qui s'en prennent aux biens des Français souvent modestes, qui n'ont pas les moyens de protéger leur véhicule dans des parkings privés". Il souligne l'engagement des "90 000 policiers et gendarmes" sur le territoire national, et "félicite" son collègue garde des Sceaux, Gérald Darmanin, pour ses "premières déclarations". Il l'invite à engager "ensemble, la bataille contre l'impunité".
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