Nucléaire : les EPR en grande difficulté
France 2 revient sur les nombreux retards et problèmes que rencontrent les quatre EPR actuellement en chantier.
Alors qu'il devait être le fleuron du nucléaire français, l'EPR de Flamanville accumule les problèmes et les retards. "À l'origine, il devait être mis en service en 2012. Et en espérant que la cuve passe finalement tous les tests, il ne le sera au mieux qu'en 2017", explique Nicolas Chateauneuf. Ce retard a fait gonfler la facture et le coût de l'EPR qui s'élèvera au mieux à 8,5 milliards d'euros, une facture multipliée par trois. "La complexité d'un tel chantier a été sous-estimée", lâche le journaliste de France 2.
La Chine très inquiète
L'EPR d'Olkiluoto en Finlande accumule lui aussi les difficultés. Premier à avoir été mis en chantier, il ne sera mis en service qu'en 2018, soit "avec neuf ans de retard. Le coût a doublé". "La seule bonne nouvelle c'est que sa cuve n'a pas été fabriquée de la même manière que celle de Flamanville, donc on n'a pas détecté les mêmes anomalies pour l'instant", résume Nicolas Chateauneuf. Deux autres EPR sont actuellement en chantier en Chine, ils devraient être mis en service en 2015 et 2016, mais les cuves sont les mêmes que celle de Flamanville. "Si les cuves devaient être changées, ce serait une catastrophe industrielle. Il faudrait démonter et remonter une bonne partie du site nucléaire".
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