Cet article date de plus de huit ans.

Obama en visite à Cuba le mois prochain sous le signe des droits de l'Homme

Le président Barack Obama se rendra à Cuba les 21 et 22 mars prochain "pour poursuivre les efforts et améliorer la vie des Cubains". Le chef de l'Etat avait annoncé il y a 14 mois le début d'une normalisation des relations avec la Havane.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Rencontre entre Barack Obama et Raul Castro lors d'un meeting aux Nations Unies en septembre dernier © Andrew Harnik/AP/SIPA)

Il s'agira d'une visite historique : le président des Etats-Unis à Cuba, promettant d'aborder avec le régime communiste la question sensible des droits de l'Homme. Une visite censée officialiser et appuyer le rapprochement, entamé il y a un peu plus d'un an, entre Washington et La Havane, après cinquante ans de tensions héritées de la Guerre froide.

Première visite d'un président américain depuis 1928

La dernière visite à Cuba d'un président américain en exercice remonte à 1928, avec celle de Calvin Coolidge. En se rendant à La Havane, Barack Obama deviendra donc le premier à fouler le sol cubain depuis la révolution castriste de 1959. Cette visite interviendra à quelques semaines du Congrès du Parti communiste cubain, prévu le 16 avril, où les observateurs seront à l'affût de signaux sur une éventuelle évolution politique.

Les effets de la levée de l'embargo se font attendre

Après l'annonce du rapprochement entre Washington et La Havane en décembre 2014, les deux pays ont rétabli leurs relations diplomatiques en juillet 2015. Le secrétaire d'Etat John Kerry s'est rendu à La Havane en août pour la réouverture de l'ambassade américaine. Si l'annonce spectaculaire du rapprochement a eu un impact notable sur le tourisme, cet emballement n'a pour l'instant pas d'effets concrets sur la vie quotidienne de la plupart des Cubains.

En dépit des récents assouplissements concédés par Washington, l'ouverture économique s'annonce longue, tant l'emprise de l'appareil d'Etat cubain sur l'économie et le poids de l'embargo américain brident encore l'investissement étranger.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.