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Palestine à l'Onu : la communauté internationale dénonce les représailles israéliennes

Convocations d'ambassadeurs en France, au Royaume-Uni et en Suède. Inquiétudes à Berlin, à Moscou ou Washington. Une grande partie de la communauté internationale haussent le ton après les mesures de représailles décidées par Tel Aviv après l'obtention par la Palestine du statut d'Etat observateur aux Nations unies. Particulièrement visée : la décision de construire des milliers de nouveaux logements dans des colonies. Le gouvernement israélien rétorque qu'il ne reviendra pas sur sa décision.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Baz Ratner Reuters)

Londres envisage une "forte réaction ", Paris planche
sur des "moyens de marquer sa désapprobation ". En attendant, les deux
capitales ainsi que la Suède ont convoqué ce lundi leurs ambassadeurs israéliens pour une
explication sur l'annonce de la construction de 3.000 nouveaux logements dans
des colonies à Jérusalem-Est et de Cisjordanie
. Annonce faite par Tel Aviv au
lendemain du vote à l'Onu accordant à la Palestine le statut d'Etat observateur
non membre aux Nations unies.

Vers des sanctions contre Israël ?

"Toute décision relative à d'autres mesures susceptiblesd'être prises par le Royaume-Uni dépendra du résultat de nosdiscussions avec le gouvernement israélien et avec nospartenaires internationaux, notamment les Etats-Unis et l'Unioneuropéenne" , explique un communiqué du ministère des Affaires étrangères
britannique.

A Paris, le Quai d'Orsay expliquait lundi matin étudier des "moyens de manifester notre désapprobation " envers Israël. Mais François Hollande a été clair un peu plus tard : la France ne "veut pas entrer dans une logique de sanctions ".

"Nous continuerons à construire", Benjamin Netanyahu

Moscou et Washington ont également dénoncé la décision
israélienne. La Russie estime notamment que l'extension est
"illégale ". A Berlin, on se dit "très inquiet " alors qu'Angela Merkel doit recevoir la visite mercredi du Premier ministre israélien. Benjamin Netanyahu qui a balayé ces réactions : "Israël ne reviendra pas sur sa décision de bâtir dans des colonies".

La construction de nouveaux logements dans les colonies
n'est pas la seule mesure de représailles décidée par le gouvernement
israélien. Dimanche, le ministre des Finances du pays a annoncé qu'il ne
verserait pas ce mois-ci les taxes prélevées au nom de l'Autorité
palestinienne
. Cela représente un manque à gagner de 80 millions d'euros pour
Ramallah.

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